Avez vous déja vu ? Un duel de pavés.

[Leftfinger]

Je veux de la rime dans vos pavés, sinon ça va mal ce passer.

[Damoclès]

*se

Pour la peine, y'aura pas de rimes dans le mien, nyah.

[Tikle]

Pavé Number One.

Un pavé sur le froid... j'ai pas d'idées. Mince, pourquoi j'ai sélectionné ce thème ? "L'écriture" c'était peut-être mieux en fait. Bon, pas le droit aux remords, faut s'activer et écrire un truc super cool qui va ravir tout le monde. Qu'est ce que je pourrais faire... Une histoire d'amour en rapport avec le froid, pourquoi pas. Ouaip, ça va plaire, allons-y.

Geoffroy, 26 ans, chauffeur, Lyon, 21h37. Il vient de terminer sa livraison de transducteurs à une grosse multinationale. Il entre dans sa cuisine, ouvre le frigo, hésite entre la Leffe et la Kronembourg, et va s'affaler dans son fauteuil. Il regarde par la fenêtre : c'est déjà la nuit noire en cette saison. Il pense qu'il a failli avoir un accident sur la route à cause d'un misérable vélo. Il pense aussi à la jolie nana qu'il a croisée une fois sur place, qui lui a jeté un sourire. Il pense également a son camion, qu'il devrait aller faire réviser avant la fin du mois.
Bien qu'il soit seul dans sa maison, il parla. Il ne pensa même pas à l'avance qu'il le dirait, mais il le dit. C'est venu comme ça, sans préavis, un coup de tête quoi. Entre deux gorgées de bière, il dit "mhff... on gèle...".

Angela, 28 ans, cadre dans une grosse multinationale, Paris, 18h16. Elle s'apprête à rentrer chez elle. Elle pense à fermer tous ses tiroirs à clé, à abaisser les stores de bureau par lesquels on peut faire la fouine en écartant les lattes de quelques doigts. Elle pense à ne rien oublier, et se dirige jusqu'à sa voiture. Elle sourit à un homme d'à peu près le même âge qu'elle, qu'elle n'avait jamais vu dans les locaux auparavant. Elle arriva dans le parking souterrain, se dirigea vers son véhicule et s'y installa.
Le claquement de la porte fit le contraste sonore entre la douce ambiance inquiétant du parking et le silence pesant de l'intérieur de sa voiture, entrecoupé de son souffle embué. Une seconde plus tard, elle dit "Pwah, j'ai froid...".

Ceci aurait pu être un beau début d'une belle histoire. Les deux personnes se croisent, murmurent leur nom sans le savoir... Mais Geoffroy et Angela ne se virent plus jamais.

Mouais, en fait les histoires d'amour c'est vraiment pas mon truc :/ Je pense pas que les gens adhèreront, l'histoire se finit un peu brusquement à mon avis, mais j'ai pas d'idées pour la suite... Non en fait l'histoire d'amour c'est pas cool, après tout la board est composée pratiquement que de mecs, ils préfèrent des trucs d'aventure. Ouaip, un bon truc d'aventure y'a rien de tel, ça va plaire a tout le monde ça c'est sur ! Il me faut de l'aide de quelqu'un, ma puissance seule ne me mènera pas loin. J'invoooooque... Radeeeek !

Je suis seul dans cette forêt vierge du grand Nord. Il faut absolument que je trouve de quoi manger, malgré les tumultes de neige qui s'accumulent à une vitesse impressionnante. Si j'arrête de bouger ne serait-ce que deux minutes, mes membres gèleraient un par un, et je perdrais rapidement leur usage. Je ne sens déjà plus mes orteils, il faut que je m'active au plus vite. J'aperçois des traces de pattes énormes sur le sol, ça ne présage rien de bon. Ces forêts grouillent d'énormes bêtes que l'on n'imagine même pas en rêve. De plus, ce sont des espèces protégées, je ne pourrai pas les tuer pour récupérer leur viande ou leur fourrure, qui seraient très apréciables ici. Je pense que je devrai me contenter d'insectes, ou de petits animaux sauvages qui n'ont pas entamé leur hibernation.
Je me suis blessé en sautant de l'avion, j'ai du stopper l'hémorragie en me fabriquant une compresse avec des écorces d'arbre, ça me fait énormément mal, mais c'est le seul moyen viable pour ne pas se vider de son sang en moins de vingt minutes. Cependant cet outil de fortune réduit considérablement ma vitesse de marche, qui n'est pas facilitée avec l'épaisse couche de neige qui m'arrive aux genoux. Si je traine trop longtemps, je risque de geler sur place, ou pire, de me retrouver en tant que proie aux prédateurs qui reignent ici.
Si j'arrivais à escalader un des nombreux arbres, je pourrai visionner une bonne partie alentour de la forêt. Mais leur écorce est très humide, cassante à cause du gel, cela fait des années que le soleil n'a pas filtré les épaisses feuilles de ces gigantesques arbres. Même s'il n'y avait pas de neige, il n'y aurait pas de soleil, donc il est évident que l'état de leur écorce soit semblable à des stalagtites en toute période de l'année. Je retourne la situation dans tous les sens, mais je ne vois absolument aucun moyen d'escalader ces arbres.
Je dois continuer d'avancer dans la même direction. J'essaie de me diriger là où le ciel me semble le plus dégagé, ce qui signifie que la forêt est moins dense, et qu'il sera donc plus facile de s'y retrouver, ou d'y trouver une rivière. Parfois, des pics de glace grands comme mon bras tombent des feuilles : ce sont en réalité des stalagtites qui sont entrainées par leur poids et qui cassent les feuilles qui les retiennent. À cause de cette menace, je risque de mourir à n'importe quel instant, mais il faut se concentrer sur un objectif et rester actif. En l'occurrence, je dois me déplacer, trouver une rivière, de quoi manger, et de quoi faire un feu. Chacun de ces objectifs est vital : si je ne me déplace pas, je meurs instantanément. Si je ne trouve pas une rivière, je risque de devoir passer le reste de ma vie ici. Si je n'ai rien à manger, mon sort semble évident. Et si je ne trouve pas de quoi me réchauffer, je vais rapidement finir dans des conditions atroces.

Yes, pas mal en fait. C'est un peu morne, mais ça le fait.
Quoique. C'est super triste en fait. Tout ce que j'ai fait jusqu'ici est triste. Serait-ce le fond de mon être ? N'ai-je pas l'occasion d'être joyeux de temps à autres ? Il me faut la puissance d'autres personnes. Je dois absolument écrire quelque chose d'entraînant, qui met la pêche ! Mais qui invoquer... Qui pourrait fournir cette joie dont j'ai tant besoin ? Réfléchis voyons... Mais bien sûr ! J'invooooque... Lanfeaaar !

Aujourd'hui, il neige. J'adore la neige. Cet événement si rare, si magique. Se sentir plus proche de la nature. Et des autres. Quel bonheur de partager ces instants ! Je chante la neige. Elle se dépose partout sur moi. Elle m'apporte la fraicheur. Une fraicheur rassurante. Apaisante. Relaxante. Elle m'ouvre l'esprit. De nouveaux horizons. De nouveaux paysages. L'avenir.
J'aime particulièrement les bonshommes de neige. Ils sont rigolos. Avec leur grosse tête toute ronde. Et leur corps imposant. Et leur visage amusant ! Résistants, mais éphémères. Là est tout l'intérêt. Lorsqu'il neige, c'est la première chose à laquelle je pense. Une ronde de bonshommes de neige, se tenant la main, chantant en coeur autour d'un feu de bois ! Et leur visage. Cailloux. Branches. Carotte. Pipe. Chapeau. Tout le matériel nécessaire réuni. Des choses simples. Comme la nature. Deux yeux ronds et noir. Gentils. Un chapeau dodu. Élégant. Un nez pointu. Rusé. Un sourire figé, les bras aux ciels. N'est-ce pas le reflet du bonheur ? L'allégorie de la joie. La statue de la félicité. L'extase incarnée. Une extase si fragile... face à l'ennemi qu'est le soleil. Ennemi indomptable, le soleil. Force magistrale, le soleil. Chassé quotidiennement par la nuit protectrice. La nuit, qui empêche l'érosion. Qui arrête le temps. Qui laisse le temps de profiter. Profiter de l'existence. Un bonhomme de neige ne vit pas, il existe. Il nous parle. Il nous dit que l'on existe. Il nous dit que l'on vit. Que nous ne sommes pas des bonhommes de neige. Mais des êtres vivants.
Trois, quatre jours. Maximum. C'est leur durée de vie. Leur seule occasion de contempler le ciel. Le contempler pour oublier la mort. La mort qui arrive très vite. Dans trois, quatre jours. Maximum.

Je ne sais pas quoi penser. Quelque soit la personne invoquée, je ne sais me concentrer sur une idée réjouissante. L'être à l'intérieur de moi me tire indéniablement vers un mode de pensée morbide, triste, comme si toute mon énergie vitale avait été aspirée. Mais je dois continuer à écrire, j'ai un but, je le remplirai. Si seulement j'arrivais à trouver quelque chose de beau, quelque soit son contenu, ça me permettrait de ne pas à avoir de contrainte émotionnelle, mais juste formelle... Et si je faisais de la poésie ? Mais oui ! J'invoque Lindoooor !

Tombe, tombe, température
Amène au calme et au blanc la nature
Gèle, gèle, belle saumure
Recouvre la mer à outre mesure
Va, va, racle les murs
Folle tempête des vents du futur
Cours, cours, méchant mercure
Et que ton évanescence perdure

Ouais, sympa. Mais j'ai l'impression que la poésie, c'est trop compliqué. C'est pour les lecteurs avisés ! Ils remarqueront les rimes, ça c'est sur. Certains d'entre eux penseront à mesurer les vers, pourquoi pas. Mais je suis certain que personne ne remarquera que le poème ne comporte aucun "I".
Hmm... Peut-être que la qualité du pavé importe peu. Si ça se trouve, c'est la quantité est qui primordiale ! Ok, pas une seconde à perdre, j'invoque Heeeeeex' !

Y fait pas très froid en ce moment. C'est un peu la canicule partout faut dire, alors c'est normal qu'on transpire comme des boeufs... Encore ce matin j'ai regardé le thermomètre, il faisait 30° dès 10h ! C'est incroyable. C'est peut-être sympa l'été mais quand on est bloqué comme ça tout la journée c'est vraiment pas cool. Limite, c'est pas possible de sortir hors de chez soi tellement la chaleur est pesante. Et à l'intérieur de la maison, faut aussi gérer la température, et c'est pas rien : selon l'orientation de la maison, le soleil tape pas aux mêmes endroits et donc faut l'empêcher de rentrer, tout en aérant suffisamment aux bonnes périodes. Chez moi par exemple, le soleil tape dans ma chambre le matin, mais c'est à ce moment là qu'il fait le plus frais, et comme je peux pas ouvrir ma fenêtre sous peine d'être carbonisé, je suis obligé de dormir la fenêtre ouverte pour avoir suffisamment d'air frais le matin. Une fois midi passé, je peux relever mes volets puisque le soleil n'y tape plus, mais la chaleur extérieure est insoutenable, donc je dois à tout prix garder l'air frais à l'intérieur, sinon je meurs sur place. Mais garder un air frais pendant une journée, ça implique de ne pas faire fonctionner son ordinateur ! A moins de rajouter des ventilos additionnels sur la carte mère, mais je peux en mettre que trois, en plus de celui de l'alim'. Je suis même contraint de downclocker le PC pour qu'il reste de l'air respirable. Je pourrais acheter un gros ventilateur à mettre sur mon bureau mais je trouve pas ça très pratique, ça prend vraiment beaucoup de place. Faudrait que je m'achète un petit ventilateur USB sur thinkgeek.com. Mais y'a tellement de choix que je sais pas trop lequel choisir. Ca me fait penser au mini ventilateur que j'ai eu dans le Picsou Mag, il était bien pratique mais comme c'est du plastoc il se casse en moins de deux. D'ailleurs tous les autres gadgets se pétaient en moins d'une semaine, que ça soit le boomerang, les fausses lunettes, les blobs collants etc. C'est souvent amusant mais à quoi bon faire des trucs comme ça si c'est super fragile. Enfin quand on achète le Picsou Mag c'est pas seulement pour le gadget, heureusement que y'a les histoires de Donald, Riri, Fifi et Loulou. Elles sont trop trippantes, à chaque fois ils sont dans des situations trop bizarres, du genre y'a de la teinture bleue dans la rivière alors il faut réparer les dégats, ou bien Picsou qui se fait voler son sou fétiche par les Rapetous, ou encore Geo Trouvetou qui fait une invention complètement délirante avec laquelle les trois petits canards s'amusent.
Mince je m'égare un peu là. Oui donc y'a que le soir que l'air frais peur rentrer, donc le soir j'ouvre les fenêtres là où le soleil ne tape plus et ça rafraichit tout partout. Tout ça pour dire que c'est carrément mieux en hiver. Quand il fait moche dehors, on est contraint de rester devant son PC, pas d'autre activité possible. On prend son paquet de cookies, on met son casque, et on geek sans crever de chaud. L'été c'est l'inverse, les cookies fondent dans les mains, le casque augmente la chaleur, et si on arrive à geeker c'est qu'on se croirait dans un sona. C'est pour ça que je vous recommande tout d'acheter des sablés, parce que les sablés ça ne peut pas fondre, et donc on s'en met pas partout. Bon, évidemment ça fait des miettes, mais les cookies aussi après tout. Testez les madeleines, ça ne fond pas, ne fait pas de miettes (si on les enfourne en entier dans la bouche), ça laisse juste un peu de gras sur les doigts mais rien de bien méchant. Le mieux reste de ne pas manger me direz vous. Mangeons équilibré aux heures des repas, faisons un minimum d'efforts et ayons suffisamment de sommeil. Mais le sommeil c'est super dur à attraper quand il fait une canicule comme ça... Impossible de dormir. Les nuits n'en finissent plus, le réveil passe au ralenti, les minutes sont des heures... On n'arrive pas à s'endormir, et au réveil, on manque de sommeil. C'est simplement horrible. De plus, en été, les gens nous forcent à faire du sport, alors qu'il y a tellement de choses plus intéressantes à faire ! Tellement de choses à apprendre... J'ai toujours envie d'apprendre quelque chose. Le matin, je me lève, j'ai en tête des choses que je voudrais apprendre, et ça y reste toute la matinée. Le midi, lorsque je mange, mes idées changent un peu, et je me les traîne toute l'après-midi. Arrive le soir, pareil, j'ai encore d'autres idées, que je ressasse toute la nuit, jusqu'au lendemain matin ou je recommence encore et encore et encore. Mes idées se modifient en fonction de ce que je rencontre : par exemple si je parle à quelqu'un sur msn, ça va me donner de nouvelles idées, quand je regarde la télévision, ça va me donner de nouvelles idées, et c'est pareil avec plein d'autres activités. Au final, toutes ces idées se cognent dans ma tête, et j'ai tellement de choses à faire que je ne sais plus par quoi commencer. La vie est trop courte pour réaliser tout ce qu'on désire, surtout lorsqu'on est quelqu'un d'ambitieux dans mon genre. Alors pourquoi perdre son temps à aller courir après un ballon pour le mettre dans une cage à filets ? C'est complètement inutile. Le divertissement, on le trouve ailleurs, les ordinateurs fournissent une importante source de divertissement (en plus d'être une source majeure d'informations), comme par exemple avec les films ou la musique. Du côté des films, j'aime bien regarder des films dont je connais juste le nom, mais qui ont fait la une des journaux télévisés, pour pouvoir se donner un avis personnel sur la question. Par exemple le film L'Odyssée de l'Espace, il faut le voir pour le croire ! Chef d'oeuvre de la science fiction ? Représentation parfaite de l'esprit d'Arthur C. Clarke ? Oopa. C'est un film ennuyeux, il ne s'y passe rien, on passe du coq à l'âne sans comprendre pourquoi, les dialogues sont presques inexistants, les effets spéciaux prennent une envergure incroyable dans tout le film (imaginez qu'on vous montre le même effet spécial pendant dix minutes), la fin laisse sur notre faim... Bref vraiment mauvais. Le film est peut-être bien dans son contexte puisqu'il anticipe convenablement l'avenir, puisqu'il est l'un des premiers films de science-fiction, parce qu'il fait de la philosophie (impossible à comprendre simplement en regardant le film). Mais les films philosophes, y'en a d'autres ! Vous avez probablement déjà entendu parler de David Lynch ? Grand cinéaste qu'est David Lynch. Il semblerait que tous les plus grands soient d'accord pour affirmer que c'est un excellent cinéaste. Mais quand on regarde ses films, on a plus l'impression de perdre son temps que de voir du grand cinéma. Chacun de ses films est absolument incompréhensible. Prenez Mulholland Drive par exemple. Ca commence pas mal, une fille perd la mémoire, elle se réfugie ailleurs, ok. Ensuite on voit des scènes qui n'ont à peu près rien à voir avec le début, et plus le film avance, plus on se rend compte que c'est n'importe quoi, les personnages se confondent, se mélangent, et la fin relève du délire, parce qu'on voit simplement des petits vieux minuscules qui sortent d'un cube bleu et qui grossissent progressivement en faisant super peur à l'héroïne. Désolé mais pour moi, c'est pas du grand cinéma. Si David Lynch voulait faire de la philosophie, il n'avait qu'à faire comme dans le très vieux film "L'Homme qui rétrécit". L'histoire d'un homme... qui rétrécit, jusqu'à arriver à une taille lilliputienne, et qui tente de survivre. Le film raconte ses péripéties, c'est divertissant, les effets spéciaux sont suffisants, l'intrigue est cohérente, et à la fin on a un vrai message philosophie : le héros continue de rétrécir, mais n'a plus peur de mourir ; au contraire, il va user de son intelligence pour survivre, et pour découvrir l'infiniment petit, connaitre les secrets de la science à lui seul, bref une vie passionnante. Ca, c'est de la philosophie. L'histoire de la schizophrénie ou du rêve c'est vraiment bateau et complètement insipide. Et puis pas besoin de philosophie après tout, le cinéma c'est le divertissement. Prenez Avatar, ce super blockbuster 3D. Tout le monde prétent que c'est du copier coller de Pocahontas, et alors ? En voyant le film, on est en extase, on s'amuse comme des petits fous, what else ? Si vous voulez des scénarios nouveaux, lisez des livres, les scénarios coulent à flot, et sont en bien plus grand nombre que ceux qu'on rencontre au cinéma. La grande majorité des films du cinéma sont tirés de livres après tout, alors pourquoi ne pas lire l'intrigue sur papier ? Si on prend l'exemple d'Harry Potter, lire le livre est un pur plaisir. Regarder le film après avoir lu les livres également. Mais si quelqu'un regarde les films sans avoir lu les livres, il va moins apprécier, et va limite être perdu. Il passe à côté de tant de détails, de personnages, d'anecdotes qui font tout le charme de la saga. Quel gâchis au fond... Da Vinci Code est également un bon exemple.
En parlant de froid, ça me fait penser au jeu vidéo Fahrenheit, vous connaissez peut-être le nom. Non ? Et David Cage, vous connaissez ? Non ? Et Heavy Rain, oui ? Et bien c'est le même réalisateur. Si vous désirez jouer à Heavy Rain mais que vous n'avez pas envie de claquer toutes vos économies dans une console a un prix astronomique, téléchargez le jeu Fahrenheit sur PC et vous serez sans doute satisfait ! Dans le jeu, la température ne fait que descendre, encore et encore, à cause d'une prophétie qui ne se réalise pas, dont vous êtes l'élu (un peu classique mais efficace). C'est un peu dommage que le jeu ressemble un peu à StepMania lors des phases d'action (personnellement ça ne me dérange pas, mais je pense que ça peut en rebuter certains), car puisque le jeu tend à montrer son côté réaliste, vous avez à entrer des séquences de touches très longues pour faire progresser le personnage dans une phase d'action intense. Mais quelque soit l'issue (que vous réussissiez ou non), le scénario prend une toute nouvelle tournure. En somme, c'est vous qui faites le scénario, vous faites des choix qui vont vous amener à accompagner ou non un personnage, sauver ou pas des gens, etc. On a vraiment l'impression de faire ce que l'on veut, c'est très rafraichissant. En refaisant le jeu plusieurs fois, on se rend compte que nos choix n'influent que légèrement sur le scénario général, par des subterfuges bien conçus par les développeurs. Le jeu comporte plusieurs fins, dont ma préférée, celle ou la température continue de descendre (comme si vous n'aviez rien fait quoi). La Terre est quasiment gelée, tout le monde se les pèle, c'est chouette.
Pour en revenir à StepMania, c'est un jeu super addictif. Vous devez appuyer sur quatre touches en suivant le rythme d'une musique prédéfinie. Le nombre de musique est exceptionnel, on n'a pas assez de toute une vie pour en faire le tour. On s'améliore extrèmement vite, on se voit progresser à une vitesse faramineuse. Si vous n'avez jamais vu un bon joueur de StepMania en action, renseignez vous tout de suite car vous n'en croierez pas vos yeux. Pour vous donner une petite idée, le joueur appuie environ 32 fois en une seconde sur chaque touche, en lisant la partition à l'écran. Gare aux épileptiques. Le score fonctionne avec des rangs, pour chaque note, vous avez un rang qui correspond au timing effectué, si vous êtes dans une fenêtre très proche de la note, vous aurez un excellent rang, mais si vous loupez complètement la note, vous aurez un joli MISS rouge. Rien à voir avec les Miss France, elles sont aussi jolies, mais c'est marrant parce que chaque demoiselle a un gros défaut qui fait qu'on n'en aime aucune. On se demande pourquoi elles sont nominées, sans doute à cause des standards de taille, de poids ou de je ne sais quoi, mais c'est étonnant qu'ils n'arrivent pas à nous dégoter des perfections. A mon avis ils doivent se dire que puisque tous les goûts sont dans la nature, ils peuvent prendre qui ils veulent puisque chacune plaira forcément à un bon paquet de gens. Elles doivent avoir bien froid, elles, puisqu'elles se balladent toujours en tenue pas très épaisse, dans des endroits stratégiques pour les associations où y'a toujours plein de vent, résultat bonjour les maladies. Quoi qu'il en soit le froid est omniprésent, dans toutes les cultures, toutes les catégories, tous les domaines, partout quoi.

Pour la quantité ça a l'air bon, mais ça me semble limite hors sujet. Décidément, je ne m'en sortirai jamais... Je ne pourrai jamais battre mon adversaire. Même avec toutes les invocations du monde ! Hey, il me vient une idée. Et si j'invoquais mon adversaire, lui-même ? Oui, c'est peut-être la solution. J'invooooque Damoclèèès !

Euh... salut n.n

*En mode "tadaaa"*

...
Allo ? Y'a quelqu'un ?

Tu dois nous écrire un pavé sur le froid, maintenant. Les pavés c'est ton truc, alors fais le.

Maiiis... je dois le faire là, comme ça, maintenant ? ;_;

Tu le fais à chaque fois que tu prends la parole, tu dois être capable d'en faire un à tout moment !

Ok ok j'ai compris Au rapport, mode pavage, c'est parti o/

Dépèche toi, on n'a pas beaucoup de temps...

Me mets pas la pression comme ça ^^' Je vais pas y arriver sinon

Bon on t'attend là... Arrête de parler et tu t'y mets.

Pourquoi t'es si méchant avec moi o_o'

Faut bien te remuer un peu, sinon on aura jamais terminé...

the game u sparkle

Ok je me tais, mais mets toi au boulot alors.

Donc le froid... le froid... Mais j'ai rien à dire sur le froid moi ;_; Pourquoi ce thème ? i can has anozer subjekt plz ?
... Ohé ?

Commence par une intro, pour que ça ramène du monde, des trucs comme ça quoi.

Okay \o/
Bah le froid, c'est sympa, surtout en pvp le mage spé givre il roxx tout koi tpe pa test tkt

Essaie de rester compréhensible vis-à-vis de chacun

...vis-à-vis de chacun ? Mais je sais pas ce qu'ils font moi tous ces gens =( Faut leur demander quoi !

Dis les choses globalement, sans entrer dans les détails, pour que chacun s'y retrouve

Voui monsieur u.u

*silence*

Ahem. Le froid est une sensation perçue lorsque la température est basse, et donc il n'est pas perçu lorsque la température est haute.
Je suis assez compréhensible là ?

Pousse pas le bouchon trop loin non plus...

Mais je pousse pas le bouchon :'( Je fais comme tu m'as dit. Donc je reprends. Lorsqu'on a froid il est nécessaire de s'habiller plus chaudement. Sinon, on risque de tomber malade ! On peut attraper des maladies comme le rhume, une bronchite, une trachéoarthrite chronique...

Stop c'est bon, on s'en fout de ça.

...et donc il faut bien se couvrir en hiver ! o/ Il faut mettre des gants, une écharpe, un bonnet, un gros manteau bien épais, des bottes, des bonnes chaussettes en laine et tout

Tu vas pas nous faire toute ta penderie non plus ?

Mais je donne des conseils aux gens ! C'est pratique ça, ils aiment bien quand on leur donne des astuces n,n.

Bon, admettons... continue, vas-y.


Le froid est véhiculé par les vents du Nord-Est, et canalysé par des zones de haute-pression aux alentours, restreignant les ondées à se convulser...

*silence*

J'ai fait une erreur ? o.o

*silence*

http://img257.imageshack.us/img257/2711/bearm.png

J'ai beau invoquer tous ces spinners, la seule limite, c'est moi même... Même si ma personnalité est modifiée, je n'en demeure pas moins la même personne. Je suis incapable d'écrire un tel pavé, je ne fais que me reposer sur les autres. Faisons juste un dernier essai, l'ultime essai. La chance me sourira peut-être, qui sait... j'invoque un spinner au hasard. Le hasard fait bien les choses après tout. Mais c'est mon seul espoir...
Invocatioooooooooooooooooooooooooooon !!!

Quand il fait froid mon Oxygène il est tout dur alors je...

Stop. J'abandonne.

Réfléchis Tikle, réfléchis. Trouve quelque chose à dire ! Ca me fait penser à ces dissertations à l'école, on a un thème, on veut absolument écrire encore et encore, mais ça ne vient pas, on ne trouve pas les arguments.
Les arguments. Hmmm... Et si je fonctionnais ainsi ? Je déclare mon argument, que j'extrapole. Tout simplement, mais oui ! Le temps presse, alors allons-y.


Le froid n'existe pas. Laissez-moi vous en convaincre ; disons que le froid, c'est l'absence de chaleur. Mais hors de question de définir la chaleur comme l'absence de froid, au contraire, définissons-la sans cette notion, à l'aide de notre cours de thermodynamique que nous avons sagement appris (faut bien que les études servent à quelque chose en fait) : la chaleur, c'est un transfert thermique, c'est des particules qui bougent et qui se tapent dessus, en libérant de l'énergie (comme dans Worms). Donc en fait, le froid, c'est juste quand elles arrêtent de se taper dessus. C'est pour ça qu'on a la chair de poule quand on a froid ; nos poils, ils aiment pas se battre, alors quand les particules se fâchent, les poils s'alongent tous contre le sol. Mais quand la guerre est finie, il se lèvent et profitent de la vie. CQFD.

Le froid n'est pas gênant. Vous ne savez même pas décrire ce que vous ressentez quand vous avez froid. Tout ce que vous savez, c'est que vous avez froid, mais après ? Qu'est-ce qui est génant dans le fait d'avoir froid ? Rien. Y'a une sorte de picotement, de démangeaison globale, mais quand on se concentre, on n'a pas froid. Pourquoi contestez-vous ? Vous avez toujours vécu le froid comme une gêne, vous ne vous êtes jamais posé la question "Que ressens-je lorsque j'ai froid ? Pourquoi cela me gêne-t-il ?" Pensez-y, et redécouvrez le froid. En vérité le froid, c'est cool, suffit de savoir l'apprécier. Les poules ont toujours la chair de poule. Ca veut dire qu'elles ont toujours froid, et pourtant elles ne se plaignent jamais. CQFD.

Le froid est relatif. Prenons Madame Lambda. Madame Lambda prétend avoir froid lorsqu'il fait moins chaud que d'habitude en été. En hiver, elle prétend avoir froid sauf lorsqu'elle est au coin du feu. Or, il fait plus chaud lorsqu'il fait moins chaud que d'habitude en été qu'au coin du feu en hiver. Donc le froid est relatif. Autrement dit, amenez un africain en france lors d'une canicule et il dira qu'il fait froid alors que tout le monde pense le contraire. CQFD.

Le froid n'est qu'un prétexte. Surtout chez les filles : vous savez, c'est super fragile une fille, alors quand elle est en manque de protection, elle dit qu'elle a froid. Mais comme ce manque est quasi-permanent, elle a froid sans arrêt. Si elle dit qu'elle a froid à son copain, ça veut dire "viens près de moi s'il te plait" bien qu'en vérité elle n'ait pas du tout froid. Mais dire "j'ai froid", ça signifie plein d'autres trucs : "Bon, on rentre ?", "Tu peux me filer ta veste", "Achète moi un chocolat chaud", "Entrons dans cette boutique", "Regarde comment je suis habillée", "T'as encore oublié de mettre le chauffage", "Tu me piques toute la couverture", "T'as l'air sexy toi", "Pourquoi tu nous as ammenés dans cet endroit paumé" ou encore "La fille qui vient de passer dans la rue a une très jolie écharpe en fourrure, que j'aimerais que tu m'offres". Mais voilà, c'est tellement plus simple de dire qu'on à froid... Et les mecs dans tout ça ? Ils le disent également. Chez eux, ça signifie "Qu'est-ce qu'on s'ennuie par ici", "Ton jeu est tout pourri", "Quand est-ce qu'on rentre" ou encore "On fait l'amour ?". Donc le froid, c'est un prétexte. CQFD.

Le froid, on y prête de l'importance lorsqu'on s'ennuie. Que ce soit dans le train-train quotidien ou lors d'un match de foot. La petite vieille d'en face a 84% de chances de commencer la discussion avec sa voisine par "Aaaah, fait pas chaud aujourd'hui hein !", tout ça parce qu'elle n'a rien d'autre à dire. S'il y avait eu de l'activité autour d'elle, elle aurait débuté la conversation par "Aaaah, ils ont mis la route en sens unique, on est obligé de faire tout le tour du paté de maisons". Lors d'un match, si les joueurs jouent sans intérêt, ils ressentiront le froid, alors que s'ils sont pris dans le feu de l'action, ils ne ressentiront rien. J'ai personnellement vécu un match sous une tempête de neige, ce fut particulièrement amusant.


Pas mal la dissertation, mais ça manque de naturel, je devrais éviter de trop réfléchir. Il faut que les paroles viennent par elles-mêmes. Je devrais rester moi-même, pour être crédible, pour transmettre le message. Oui, c'est ça la solution, rester soi même, parler de soi pour découvrir la nature profonde de son être, ce qui nous anime. Alors...
Parlons un peu de moi.

Je suis un fervent défenseur du froid. Je préfère qu'il fasse froid que chaud, pour tout ce que j'ai dit précédemment. Comme le froid c'est l'absence de chaud, quand il fait froid, c'est comme s'il ne faisait rien. L'inconvénient quand il fait chaud, c'est que l'on transpire beaucoup et que l'on risque de faire des malaises si on fait de long efforts. C'est nul d'avoir chaud, parce que même en enlevant tous les habits que l'on a, on continue d'avoir chaud. En revanche, le froid, si on n'arrive pas à se le considérer comme bénéfique, on peut toujours le réduire en ajoutant des couches de vêtements.
Je ne tombe jamais malade, et pourtant en hiver il m'arrive de rester en Tshirt. Je ne chauffe pas mon lait chocolaté le matin. Je fais un énorme courant d'air en sortant de ma douche. Je ne mets pas de manteau pour aller à l'école. Je m'asseois près de la fenêtre en cours, que j'ouvre par tous les temps, en subissant les foudres de mes voisins. Je vais toujours dehors dans la cour aux récréations. Aux repas, je préfère les entrées froides aux chaudes. J'attends que mon plat refroidisse suffisamment pour pouvoir le manger avec plaisir. J'ouvre la fenêtre que je sois dans la voiture ou dans le bus. Je ne porte pas de chaussettes pour marcher sur le carrelage. Je suis friand de glaces même en hiver. J'aime les boissons glacées. J'aime rester sous la pluie pendant la nuit noire. J'aime avoir mes cheveux détrempés. J'aime les orages et la rosée. Un seul drap me suffit pour dormir, pas d'oreiller. Je n'ai pas de chauffage, et mes fenêtres sont toujours ouvertes.

J'ai enfin trouvé ce qui recèle au fond de moi même. Le froid, lui-même.
Voyez mon avatar : mon regard est glacial. Mais je sais garder mon sang-froid. Ne j'ai pas froid aux yeux : le danger ne me fait ni chaud ni froid. Jamais je ne pleure à chaudes larmes. Les gens disent que je suis quelqu'un de froid, mais je ne sais faire autrement ; la chaleur de la vie... me fait froid dans le dos.
Alors maintenant... J'abandonne le but initial. J'abandonne le pavé, cela ne m'intéresse pas.
Laissez-moi seul. Dans le noir. Dans le froid.

[Damoclès]

Bon bah, on y est Tickle, viens, on se tape dessus.

En fait j'avais envie de faire une intro mais je ne sais pas vraiment quoi dire de spécial. Ah si, je tenais à préciser que mon pavé était à la base en mode "compact" et que c'était très joli sur WordPad, y'avait des mots tout partout, j'ai même hésité à le décompacter, ça m'a arraché le cœur.
On s'en fout ? Ok, je vais quand même pas introduire un pavé par un pavé, ça se fait pas.
M'enfin généralement je présente mes textes anonymement donc ça fait bizarre. Bref.

" Bande son " proposée pour accompagner la lecture:
Way of Life.

Je te souhaite de trouver un quelconque plaisir à lire ces lignes cher lecteur.

________________________________________________

Le professeur donne son cours presque machinalement, tout en faisant défiler le diaporama un peu trop rapidement au goût des élèves, un peu trop lentement au sien.
Après tout, pour la poignée d'étudiants qui écoute vraiment, est-il nécessaire de s'arracher les cheveux à leur faire comprendre les schémas qui s'enchaînent ?
De toute façon, son cours sera en ligne ce soir, ils n'auront qu'à se débrouiller. Non, il n'aura pas de remords, qui pourrait en avoir face à de tels zombies ? Entre les midinettes occupées à pianoter sur leur téléphone portable et les ahuris finis seulement capables de sortir de temps à autre des pointes d'humour aussi amusantes qu'un inspecteur des impôts, sa motivation à leur apprendre les notions indispensables de leur cursus doit fondre comme neige au soleil.

Est-ce vraiment le genre de pensées que peut avoir un prof aussi ennuyé qu'ennuyeux ? Je me le demande.
Ou alors peut-être qu'il ne pense qu'à son salaire en fin de mois. Peut-être. Sûrement même.
J'en suis presque persuadée.
En fait, je m'en fous, mais il faut bien trouver quelque chose à faire pendant ces quatre heures qui semblent durer deux jours. Essayer de deviner les pensées de ceux qui m'entourent est une bonne alternative.
Le menton niché au creux de mon bras, lui-même posé sur la table, je fixe l'horloge numérique qui surplombe la salle. Ses chiffres rouges clignotent par intermittence. Plus que 15 minutes à tenir, 15 minutes avant la libération. Le second chiffre qui indique les minutes change. Plus que 14 minutes. 840 secondes.
Je pourrais les compter pour passer le temps, mais je n'en ai pas spécialement envie.
La climatisation de cet amphithéâtre n'a jamais été aussi optimale. Sauf que nous sommes censés être en hiver, il me semble que les responsables ont une logique quelque peu déroutante. Mais qu'importe.
Les demoiselles ayant opté pour des tenues aussi légères que leur vertu semblent avoir soudainement perdu de leur superbe. Il faut dire que cet hiver-ci semble s'être installé sur un coup de tête, sans vraiment laisser présager son arrivée. Subitement, le vent est devenu froid, et les nuits glaciales.
Un coup d'œil aux velux de droite m'informe de la couleur du ciel. Du bleu ciel uni du début d'après-midi, il semble s'être soudainement assombri, et arbore un gris qui présage une averse imminente, voire un orage prochain, qui sait ?

Plus que 10 minutes. Je m'agite un peu sur mon siège, une chaise pliable liée à la table, aussi confortable que le sommet d'un poteau. Le concepteur mériterait de subir mille morts. Ou pire, de rester assis sur sa belle invention une journée entière, sans interruption. Franchement, quitte à vouloir à tout prix défoncer la colonne vertébrale des étudiants, ils auraient tout aussi bien pu nous dire de nous asseoir sur les tables.
Nous ne sommes pas nombreux dans l'amphi, des paumés disséminés un peu partout, bien qu'il semble y avoir quelques concentrations à des endroits stratégiques.
Je n'apprécie pas particulièrement que l'on veuille s'asseoir à côté de moi, surtout quand il y a une toute une rangée de libre. Bon sang, quel est donc l'intérêt de vouloir ainsi se coller les uns aux autres alors qu'il y a de la place ? Je ne comprendrais jamais.

420 secondes. Ma jambe gauche s'impatiente et s'agite sous la table, il y a comme un sentiment d'urgence qui me tenaille, une envie de soudainement sortir en hurlant. Depuis le début des cours, une certaine expression d'un certain jeu tourne dans ma tête pour une obscure raison, inspirée certainement par mes sentiments à l'égard de ceux qui m'entourent. " Head Shot. " Un viseur bleu clair imaginaire apparaît sur ma rétine, se fixant avec précision au milieu du front d'un de mes collègues m'observant d'un air bovin. Si j'avais vraiment eu un AK-47 en ma possession, aurais-je été capable d'appuyer froidement sur la gâchette ? Que se passe-t-il donc dans le cerveau des responsables des massacres dans certains lycées, collèges ou autres, comme aux USA ? Existe-t-il véritablement des individus ayant un potentiel inné de tueur ? Peut-être. Peut-être pas.

Geste de routine, je vérifie sans même le regarder si mon mp3 est toujours là, et démêle les écouteurs. Alors qu'une minute vient à peine de s'égrener, le professeur décide brusquement de se faire aimer et termine son cours 5 minutes en avance. En une trentaine de secondes à peine, mes affaires sont rangées, et je dévale les escaliers à grandes enjambées, pousse la lourde porte rouge et respire une fois arrivée dans le hall.

Mon Dieu, ce calvaire-ci est bel et bien terminé. Aussi violente que mon soulagement, la pluie tombe et semble submerger le campus et ses occupants. Les plus prévoyants déambulent avec précaution, à l'abri sous un parapluie, ou presque. Les bourrasques de vent projettent les gouttelettes aussi bien verticalement qu'horizontalement, et il est quasiment impossible de s'en sortir complètement sec.
Une fois devant l'entrée du hall, je m'arrête à la limite, dans l'ombre d'un imposant pilier, avant de jeter un œil vers le ciel. N'espérant pas ce revirement météorologique, bien qu'il soit chose courante sous ces latitudes, je n'avais prévu ni parapluie, ni blouson. Pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire, alors même que sous mon sweet-shirt noir, un frisson me parcourt l'échine.

Ce qu'on appelle mauvais temps est pour moi le plus agréable de tous. S'il est indéniable qu'un ciel bleu est magnifique, on ne peut pourtant pas nier pour autant la beauté d'un ciel nuageux, gris, noir, orageux.
Tout comme la paisible tranquillité d'un tableau est agréable pour l'œil, la tourmente que peuvent engendrer les éléments a également cet attrait sauvage, insaisissable. Lorsque la pluie tombe, il semblerait qu'elle nettoie la ville, qui paraît tellement plus nette après son passage.
Pourtant la plupart des gens n'éprouvent que des sentiments négatifs vis à vis du "mauvais temps", d'où son appellation. Ils préfèrent largement un énorme soleil aveuglant, histoire de bronzer et de sortir les lunettes de soleil. Pour ma part, l'averse que je m'apprête à traverser est la plus belle chose qui pouvait m'arriver cet après-midi. La mélancolie des nuages gris est en harmonie avec mon humeur, et semble déverser tous les mauvais sentiments qui auraient pu s'incruster en moi tout au long de cette journée.
Cette grisaille morbide que tous repoussent rehausse mon humeur d'un cran, ce qu'un soleil éblouissant aurait été incapable de faire.

Une seconde de flottement, puis les écouteurs viennent se placer dans mes oreilles, mes mains s'agrippent aux bretelles de mon sac à dos, et je franchis le rideau d'eau. Mon rythme de course semble se cadencer inconsciemment sur la musique, au tempo plutôt rapide, régulier. Mes vieilles baskets tiennent le choc, malgré la flotte environnante, elles esquivent la plupart des flaques, et bondissent au dessus des plus larges qui s'étendent sur le vieux chemin en bitume qui mène à la route principale.
Cette dernière est en pente légère, et entraîne donc la formation de véritables petits cours d'eau transformés à l'occasion en monumentales gerbes d'eau projetées par les voitures des automobilistes peu scrupuleux. Depuis ma sortie du hall, les innombrables gouttes ont obscurci le noir de mon sweet-shirt et le bleu de mon jean, tandis que le vent de face les colle contre ma peau.
J'arrive rapidement à la seconde voie de sortie de l'Université, les yeux fixés sur une plaque d'égout qui a tenté à maintes reprises de me faire perdre l'équilibre par temps pluvieux. Entraînée par mon élan, j'effectue un léger glissement approximativement contrôlé avant de bondir à nouveau et poursuivre ma cavalcade. Je ne suis pas en retard, d'ailleurs je dois avoir quelques minutes d'avance, mais le plaisir de la vitesse combinée à la pluie suffit à me faire préférer la course à la marche, et tant pis si certains me dévisagent en passant, après tout, je n'ai jamais été l'archétype de la demoiselle de base trop "distinguée" et trop haut perchée sur ses talons et dans son égo pour pouvoir s'adonner au plaisir simple de courir. Dieu merci.

Quelques mètres plus loin, l'abri-bus se rapproche, visiblement bondé d'étudiants flottophobes. Tout en ralentissant, je retrousse ma manche trempée et vérifie l'heure sur ma montre au cadran également mouillé.
En théorie, le car doit arriver dans 5 minutes. En théorie. Après avoir jaugé la masse humaine compacte qui a réussi à se caser sous cet abri précaire qu'est l'abri-bus, je décide de m'adosser à la grille plutôt que d'essayer de m'imposer à cette étroite compagnie. Mes yeux errent, croisent ceux d'une vieille dame aux cheveux blancs, à la fenêtre de sa maison, légèrement coupée du monde extérieur par un écrin de verdure.
Un peu plus loin, un couple s'embrasse à pleine bouche, vraisemblablement persuadé d'être au beau milieu d'une scène de film improvisée. Quel est donc l'intérêt d'imposer à tous cette scène d'amour superficielle ? A qui donc sont-ils persuadés de devoir prouver leur capacité à être en apnée, sinon à eux-même ? Serais-je réellement misanthrope ?
Seule cette dernière question semble trouver un écho de réponse dans mon cerveau anesthésié.
Bien qu'au final je puisse considérer l'affection entre deux individus comme quelque chose de fort sympathique, m'est avis qu'une relation digne de ce nom n'exige guère des pseudo démonstrations d'affection publiques. Pourquoi donc les gens s'obstinent-ils à vouloir reproduire à tout prix des agissements de la sorte, à étaler leur vie de cette manière, à banaliser un lien à des gestes qui finissent par perdre de leur substance ?
Allez savoir.

Mais ce questionnement existentiel a le mérite d'avoir fait passer ces quelques minutes un peu plus rapidement. Ses phares allumés faisant étinceler les gouttes devant lui, le car arrive, salvateur.
Heureux hasard, il s'arrête pile à mon niveau, et je n'ai qu'à faire quelques pas pour arriver en face de la porte vitrée, pendant que d'autres se précipitent autour de moi. Mais le chauffeur ne semble pas pressé de faire entrer les étudiants mouillés que nous sommes. Il préfère visiblement passer un appel téléphonique et marcher d'un air serein entre les rangées de sièges. Trempée jusqu'aux os, je sens chaque goutte qui dévale mon visage, mais n'en ai cure. Je fixe l'individu censé nous transporter en le maudissant sur 30 générations. Peut-être qu'il a senti la puissance des mauvaises ondes à son égard, car il revient enfin nous ouvrir.
Ou alors il avait simplement terminé de parler.

Peu importe, après une rapide présentation de ma carte, je m'assieds dans la rangée de gauche, vers l'arrière du car. Bien entendu, la clim est activée, ce qui pousse certains à se frictionner les bras, en quête d'une quelconque trace de chaleur. Je crois que tous ceux qui s'occupent des climatiseurs ou des radiateurs dans les lieux ou transports publics ont pour but commun et ultime d'emme.rder le peuple et d'appliquer la loi de Murphy. En attendant que le car démarre, je pose ma main déjà froide sur la vitre glacée, fixant les gouttes qui la dévalent, descendant subitement de plusieurs centimètres avant de freiner tout aussi brusquement, puis de rouler à nouveau. J'ai posé mon sac sur le siège d'à côté, je l'enlèverai bien sûr si quelqu'un désire s'asseoir, mais si je peux éviter d'avoir à subir la compagnie d'un sombre inconnu...

La climatisation commence à faire son effet, je me retiens de ne pas claquer des dents. Dans mon mp3, Requiem for a Dream laisse la place à Way of Life, de Hans Zimmer. Depuis la première fois où je l'ai écoutée, elle m'a séduite. Il y a une tristesse poignante dans les notes qui se suivent, et un calme mélancolique parfaitement en harmonie avec mon humeur, la température ambiante et bien entendu, la pluie qui tombe. Le car démarre, puis, lentement, le paysage défile à travers la vitre, les gouttes de pluie semblent plus obliques. Du béton, du béton, des arbres. Des gens, des vieux, des jeunes, et des ni-jeunes ni-vieux.

Je jette un œil circulaire aux autres voyageurs. La plupart sont des étudiants comme moi, sans aucune émotion particulière sur le visage. Une mamie me fait un sourire et je lui en offre un en retour. Ils deviennent si rares ces derniers temps. Encore plus dans le bus, les gens semblent se donner le mot pour faire la tête. Les plus avenants sont les plus âgés, les plus jeunes sont les plus froids. Tous avec leurs écouteurs, et je ne fais pas exception à la règle cette fois-ci. J'ai l'impression que l'humain n'arrive plus à côtoyer ses semblables parfois. La plupart n'entretiennent que des relations de surface, sans profondeur.
Parler de la pluie et du mauvais temps, faire la fête, vice versa, et quand c'est fini, on prend les mêmes et on recommence. Osez seulement vous amener avec vos gros sabots et lancer une conversation sur un sujet qui "fâche" ou légèrement plus profond et vous aurez le temps d'entendre une armée d'anges passer.
Pourtant, une amitié basée sur des non-dits, des on-évite, et simplement constituée de délires déliresques lolesques est-elle véritablement une amitié ? Mais où est donc Ornicar ?

L'ennui emmène réflexion, la réflexion emmène le questionnement, le questionnement emmène en toute logique la quête de réponses. Mais parfois, trop penser devient une véritable plaie, l'habitude de vous perdre dans les nimbes de votre esprit vous emmène ailleurs, vous fait voir la réalité comme quelque chose de lointain, quelque chose que vous analyseriez comme extérieur à vous même. Au point d'oublier que vous en faites partie.

Car vous vous éloignez plus rapidement que vous ne le pensez, vous quittez la terme ferme du réel, franchissez la stratosphère en un battement de cils, et voyez les choses comme un satellite sans orbite.

Plus la distance s'accroît, et plus la chaleur se diffuse, jusqu'à laisser la place à une fraîcheur qui s'amplifie. Comme si votre palpitant battait de moins en moins vite, et passait d'un rouge vivant à un bleu coagulé, avant de geler. Un cœur de glace.

J'arrive à l'imaginer, le faisant tinter d'une pichenette. Le son serait cristallin.
Et la douleur, au lieu de le faire se serrer, ne ferait que l'effriter, jusqu'à ce qu'il disparaisse, purement et simplement.

Il pleut toujours. Et aussi intense est le froid qui m'engourdit quelque peu, je souhaiterais malgré tout qu'elle ne s'arrête jamais, la pluie.

[Tikle]

Y'a une faute d'ortographe, je te laisse deviner où

Non je déconne

Ton pavé a carrément plus la classe que le mien. C'est largement mieux écrit, on s'y croirait quoi =D Une vraie nouvelle de pro.
Mais par contre j'ai plus de crédits pavétatifs, alors ce post-ci sera très court. Je dois racheter des crédits si je veux encore écrire beaucoup.

Edit : j'invite les votants à argumenter en faisant des pavés x)

[Damoclès]

Je me suis faite envoyé au tapis par la censure XD

Mais Vingt dieux quoi, je m'attendais vraiment pas à ça pour le/s tien/s o_o

En fait je savais pas du tout à quoi m'attendre donc ça aide, en effet. Le "pavé en mode Damoclès" m'a owned² également, j'étais juste pliée, et je suis sûre que ceux à qui tu fais référence vont également énormément apprécier.

En toute sincérité, je m'incline devant cette magnifique originalité, j'ai l'habitude des duels de plume, communément appelés "slams", mais jamais je n'avais vu un wonder pavé de la sorte, j'ai vraiment apprécié la lecture, d'ailleurs je crois qu'à partir d'aujourd'hui je vais inviter tous mes amis IG à m'écrire des pavés pour mieux les connaître, c'est un moyen tout à fait génial.

Bref, je ne regrette vraiment pas d'avoir lancé ce duel-ci, d'ailleurs je pensais ne pas m'imposer dans le périmètre, mais s'il y a d'autres serial-paveurs comme toi, je crois que je vais m'incruster jusqu'à ce qu'il y ait une mini-sous-section pour des duels du genre. Et mxrde j'ai dévoilé mon plan machiavélique.

Comment ça "ta babouche maintenant" ? Mais non, ah mais non, g kifai les pavés, je vais raconter ma vie now, et je plussoie l'idée des votes pavés, y'a que ça de vrai, mais je crois que... Pourquoi tout le monde se barre d'un coup ? REVENEZ §§§

* court après les potentiels votants *

* s'arrête *

* retourne vers Tikle et lui colle un paquet dans les bras *

Pavé Award \o/

* retourne à ses penspinneurs en fuite *

[Radek]

J'ai vraiment aimé les deux pavés, je ne vote pour aucun des deux. Celui de Tikle est bien tout le long, et s'intensifie à la fin avec des doses d'humour bien placées. Celui de Damoclès, on s'y croirait presque (btw censure qui s'installe en plein milieu du texte).

Félicitations à tous les deux d'avoir écrit ces p'tites choses-là.

Par ailleurs Damoclès, le phénomène des gens qui ont l'air mornes, tristes, froids dans les transports en commun c'est en général qu'une impression, c'est un phénomène bien connu des psychologues et expliqué de façon assez intéressante et amusante à mes yeux (mais convaincante), mais les gens ne sont en général pas tristes. ^^

[Lanfear]

J'ai voté Tikle.

Au début, comme je l'ai dit à Damoclès, j'avais voté pour elle. Parce que c'était un duel de pavé. Un pavé chacun. Je trouvais la solution du "plein de pavés" un peu trop facile.

Et puis j'ai lu.

Tikle, tu m'as bluffé!
Grace aux Minuits, je savais déjà que tu avais une imagination assez débordante. Mais là, j'ai été plus qu'impressionnée.
Bon, le premier pavé est plutôt faible, et ya des problèmes de temps (en plus le présent avec une troisième personne, c'est bizarre >__<) mais le jeu de mots est bien trouvé.
Le deuxième est un peu facile aussi, je trouve. Une seule situation et pas d'évolution. Et puis bon, ça fait déjà vu, même si je suppose que c'était le principe ^^
Le troisième... Ahem... Je comprends pourquoi tu t'es excusé hier. Tu me troue le derrière, comme on dit par chez moi. Je sais que j'ai un style pas particulièrement compliqué à imiter, mais à un moment, j'ai presque cru que t'avais copié un de mes textes xD (ce qui est impossible, je déteste le froid (quoique j'adore la neige, donc reste à voir)). Bref, je suis bouche bée.
Le quatrième, c'est de la poésie, alors ça m'impressionne toujours. Mais Lindor fait des palindromes =P
Le cinquième est imposant, mais pas vraiment dans le sujet
Le sixième est très drôle, et du peu que j'ai lu de Damoclès, c'est vite reconnaissable! xD
Le septième... Euh.. Crédible =S
Et enfin le dernier... Je ressentais des frissons de froid à te lire décrire tous ces trucs que tu fais et que tu aime (Aaaah je vais être obligée de te renier T__T (à moins que tu sois mon jumeau diabolique? Qui aime le froid et qui fait des maths? Hmmm...))
Bref. Je m'attendais pas à ce genre de chose.

Quant à Damoclès... Je m'attendais plus à ce genre de forme, vu que Deedee pratique également les slams.
Et ton style d'écriture est très agréable à lire. L'environnement est très bien décrit, et on se croirait vraiment à la place du narrateur (narratrice ^^) sans que les descriptions soient trop lourdes.
Maiiiiis... Mon soucis majeur avec ton texte, c'est qu'il ne parait pas vraiment dans le sujet. Je dirais plus que ton texte porte sur la pluie que sur le froid en lui même. Le froid étant alors ici une simple conséquence de la pluie, et non le sujet principal.
De plus, je ne peux qu'admirer la prouesse de Tikle à changer de style à chaque fois...

[Lindor]

Les palindromes ne sont que mon activité favorite. Je m'adonne aussi bien à l'anagramme, la poésie, et d'autres jeux sur la langue.
Je lirai le texte de Damoclès plus tard, celui de Tikle est bien =)

[Tikle]

Wouh, bah merci
L'inconvénient de mon pavé, c'est que je pourrai pas en faire un deuxième. Pour écrire ce pavé, j'ai dû trouver une astuce pour gagner en longueur, en originalité etc, et l'idée des invocations m'est venue et ça m'a énormément aidé J'ai beaucoup de mal à extrapoler autour d'un sujet, mes dissertations à l'école ressemblent à celle que j'ai postée à la fin, et je sais pas faire le genre de littérature que Damoclès a écrite.
Pour les imitations, Radek n'écrit pas comme ça, je voulais juste faire un récit de Bear Grylls en fait. Lanfear j'ai lu pas mal de ses écrits, je commence à bien m'imprégner de son style ^^ Quand j'ai pensé à la poésie j'ai pensé à Lindor, qui adore se mettre plein de contraintes dans ses textes. Là le poème est un peu court, mais avec les trois contraintes j'aurais pas pu aller plus loin en si peu de temps. Ensuite Hex'... Bah en fait je savais pas qui mettre. Hex' avait posté un pavé alors j'ai pris son pseudo et j'ai essayé de mettre des choses qui se rapportaient à lui. Mais selon Fel' j'ai un peu fail x) Damoclès j'ai étudié ton gros topic de présentation, on fait rapidement de gros pavés en utilisant ta méhode de conversation avec le manager =D Et pour Oxy... Imitation parfaite, rien à redire (vous ne direz pas le contraire).

Donc voilà, ça sera sans doute le seul pavé que je ferais, puisque comme je l'ai dit plutot j'ai utilisé un subterfuge bien pratique à usage unique ^^

[Pedobir]

waw. Pas mal pour une première battle, on sait déjà que le niveau est haut ! Les deux posts sont totalement différents, tandis que Damoclès a écrit une belle nouvelle, Tikeul a roxé du paté avec un subterfuge monstrueux. Je sais pas quoi voter. Mais j'ai vraiment souri au pavé de tikelle, les imitations (celle de l'autruche) sont impressionnantes. Damoclaisse tombe dans un style plus classique, mais qui donne plus de place au pavé simple.

[Centinex²]

chouette des collègues amateurs de pavés
bien fait de revenir sur la board moi ça devient intéressant toussa²

par contre vous êtes limite masos avec le thème... xD



bon alors ce que j'en tire de ce duel: *étude comparative tadaaa* bon go balancer les remarques en vrac, pas le temps de faire un vrai pavé et pas le temps de structurer je suis au boulot x_x

- Tikle:
Gros coup de coeur! Etant un gros amateur de RP (RolePlay pour les noobs qui ne sauraient pas), j'ai immédiatement accroché au style d'écriture. Libre, sans limite apparente, avec une grosse dose d'humour qui aide à faire passer la longeur du texte. Habile mise en scène pour les différents changements " d'invocation ", et de plus on reconnait parfaitement le style des gens invoqués, belle prouesse qui est loin d'être facile (et ça m'a bien fait rigoler d'ailleurs, sympa de voir que les anciens n'ont pas changé ^^) Grosse flexibilité dans ton écriture, c'est assez rare pour être souligné...Je sais que perso on m'a déjà fait la remarque que mes RP je n'avais pas besoin de les signer, qu'on les reconnaissait tout de suite, alors que toi tu es tel un caméléon, adaptable à la demande, du sur-mesure...
Enfin magnifique poème, j'admire le style, je ne sais pas combien de temps tu as mis pour l'écrire mais ça sent le boulot derrière...


- Damoclès:
Alors autant je croise Tikle depuis trèèèèès longtemps sur la board, autant toi je ne te connais pas du tout pour être franc, vu que ça doit bien faire un an que je suis pas passé sur la board...Mais je peux t'assurer que ça n'est pas entré en compte dans mon jugement ^^
Donc, pour résumer, j'ai bien kiffé aussi. Style très propre, littéraire, imparable. Ca se lit bien, d'une traite, telle une nouvelle d'un grand auteur. Seul petit "défaut", si l'on peut appeler ça un défaut, ton texte est un peu linéaire...bon c'est sûr comparé à Tikle sur le coup là ça ne pouvait que paraitre linéaire... disons que étant donné que j'ai lu le pavé de Tikle avant, j'ai eu un peu plus de mal sur le tien...cela dit je suis sûr que dans un autre contexte ça aurait passé beaucoup mieux =)



en gros, le petit truc en plus de Tikle a fait pencher la balance de mon vote en sa faveur, mais félicitations à vous deux, vous méritez tous les deux un gros "Belle joute, sire" (rahlala la censure...je m'en lasserai jamais ^^)


si ce type de duel se refait, possible que j'essaye d'y participer aussi, si j'ai fini mon RP en cours d'ici là... ce qui serait étonnant (3615 mylife: RP en plusieurs épisodes, j'en suis à 7 pages écrites tout petit sur word, et l'histoire commence à peine... ça va m'occuper un bon bout de temps ^^)

et je plussoie une ouverture de sections pavés-roleplay-nouvelles-poèmes...

[Maxbug]

Mouhaha excellent ! =DD
Purée, comment j'ai raté un truc là !

Wow, c'est carrément de l'art.
Les pavés, c'est vraiment magique... Moi-même j'adore.
J'en ai fait quelque-uns sur la Board, comme le petit de la Maxbug 1st.
Je serait surement tenté de participer à une joute verbale comme celle-ci, sous certaines conditions. *Avide d'un adversaire...*

Je ne sais pas si c'est la chaleur de l'été, le fait que Tikle ne soit pas une fille ou quand bien même le chèque -d'un gros montant- que m'a envoyé Damoclès...
Mais j'ai finalement voté pour le pavé de Damo'.
Tikle, c'est super sympa. Une originalité et de bonnes idées de transitions. La longueur est également tout-à-fait remarquable...

...Mais Damoclès m'a littéralement subjugué par sa maîtrise de l'écriture.
La finesse du pavé, la beauté des verbes et l'attention vis-à-vis du lecteur pour la musique...
Une romancière dans l'âme... *Larme à l'œil*.

Ce passage m'a particulièrement plu :

En attendant que le car démarre, je pose ma main déjà froide sur la vitre glacée, fixant les gouttes qui la dévalent, descendant subitement de plusieurs centimètres avant de freiner tout aussi brusquement, puis de rouler à nouveau. J'ai posé mon sac sur le siège d'à côté, je l'enlèverai bien sûr si quelqu'un désire s'asseoir, mais si je peux éviter d'avoir à subir la compagnie d'un sombre inconnu...

De l'art, tout simplement.

[Taeko]

a quand un des tes pavés max ?
tikle. simplement. j'ai adoré l'imitation parfaite des membres de la board ("fin petit poins sur hex et radek). La fin est fantastique.

Damoclès ton histoire est vachement cool aussi, c'est agréable a lire, et intéressant. Quelques passages que j'ai quoté pour envoyer a des potes, ils ont bien aimé ^^ mais je vote pars contre toi, mais pour tikle, le petit plus c'est oxygène, alors la magnifique ^^

[Futhark]

Je me retrouve dans l'incapacité de voter.

D'une part j'ai adoré les idées de Tikle, l'invocation de Damoclès m'a tué (surtout que je venais de lire sa présentation). Le seul passage qui m'a fait mal aux yeux est là :

Bien qu'il soit seul dans sa maison, il parla.

Tournure pas vraiment naturelle. Et puis "qu'il fût" boudiou, l'imparfait du subjonctif c'est pas là pour emmerbêter les élèves au collège è_é
Mais dans l'ensemble, l'imitation du style d'écriture des différents invoqués est remarquable (sauf pour Hex' : lui il s'en fout du froid ou du chaud, ya pas de température dans le monde merveilleux du Java et du Python (au pif hein, m'en veux pas Hex, je connais pas tes langages de prédilection)). En plus je me suis quasiment reconnu dans le dernier sous-pavé. Bref, ce premier pavé m'a frappé en pleine tronche sous plusieurs aspects.

Après on a un truc complètement différent chez Damoclès. Une nouvelle menée de main de maître, pas vraiment de péripétie, seulement la description d'un ressenti pour une situation donnée et dans laquelle on peut s'identifier à la narratrice. Dommage que le pavé soit surtout axé sur la pluie comme l'a justement souligné Lanfear. Cela dit, on en retient une excellente impression et on attend la prochaine parution =D

Donc comme je disais plus haut, je ne peux pas voter. Les deux pavés ont chacun leurs points forts et leurs points faibles mais les deux adversaires jouent chacun sur un terrain différent. Etant dans l'incapacité de choisir un vainqueur, je vais me servir du jus d'orange.