The FPSB

@TONY : pour avoir étudié Le Discours de la Méthode où Descartes raconte sur deux parties à quel point il nous est supérieur, je me permet de donner un avis négatif sur la philosophie.

Et même si la philo' apporte une ouverture d'esprit qui peut être intéressante pour nous adolescents en passe de devenir adultes, et qui nous nous cherchons, je pense aussi que se poser trop de questions, puisque c'est le but de la philosophie en un sens, est pas très utile étant donné que, comme le disait Taeko ou toi, nous ne sommes pas philosophes, on a donc pas les réponses. =)

edit : arf Lindor a posté entre temps, dommage que j'ai pas d'ordi', j'avais des trucs à dire.

Comme le dit si bien Lindor, ce n'est pas la religion qui est pour les faibles, mais le nolifisme sur des jeux comme WoW au lieu d'aller en cours

L'éducation nationale, si on peut lui reprocher beaucoup de choses, est quasi intouchable sur les programmes scolaires, en ce qui concerne leur contenu. Tout est présent pour une raison, il n'y a rien de futile. Ok, la philo est un avenir sans débouchés (ou presque) mais rien ne vous impose de la continuer apres le lycée. En terminale, on considère les élèves comme assez matures pour s'attaquer a des réflexions plus profondes. Ceux qui ne comprennent pas l'intérêt de la philo ne le sont probablement pas encore assez.

J'espère bien ne pas être mature à 16 ans, ma vie serait bien triste sinon.

Lindor, pour toi que sont les fondamentaux, sans pour autant débaucher sur "quel est le but d'une vie".

Moi je suis d'accord avec tout le monde sauf Nix

@Nix: Bien d'être en L et de pas aimer la Philo ?

fel2fram a écrit :perso je pense qu'il faut pas être bête pour être heureux parce que quand on est bête on se fait avoir par les gens intelligents.

Ma prof' me donne pas envie d'aimer la philo'.

@Nix : Tu n'as pas dû lire le même "discours de la méthode" que moi ^^

@Nyx : Oh, c'est très simple... La vrai amitié, la famille, éventuellement le travail, le comportement, le but de notre vie (c'est à dire ce à quoi on veut que notre vie ait été utile, ça peut être des buts très généraux, comme "je veux aider à faire prendre conscience l'humanité de l'importance des ressources de notre planète", ou très ciblé, comme "je rêve de développer la pisciculture au mali afin de permettre à des villages pauvres d'accéder à une forme d'autosuffisance"; ça peut être personnel ("mon seul but est mon bonheur") ou partagé ("mon seul but est le bonheur des autres"), etc).

Enfin, il me semble nécessaire d'avoir un vrai but, qui se défende, pour avancer vraiment.

Ah bah, j'ai quand même un peu débouché sur "quel est le but d'une vie". Mais la réponse est simple, c'est pas le but qui compte, c'est le fait d'en avoir un. Après, il y a une infinité de buts "valables".

Tant qu'on a des rêves on a des buts/un but. Enfin je connais des gens qui n'ont pas de buts et qui vivent heureux (slt topic).

Nix a écrit :J'espère bien ne pas être mature à 16 ans, ma vie serait bien triste sinon.

êter mature n'est pas un cap mais une quète d'une vie à mon avis. Simplement il y a des palliers, et en terminale (et non à 16 ans, ca change tout, je suis aussi bien placé que toi pour le dire) on estime en France que les adolescents peuvent être suffisament matures pour comprendre l'intérêt de la philosophie. Je vois bien que dans ma classe les personnes ayant franchi ce pallier sont peu, mais à partir du moment ou la matière touche au moins une personne, elle est utile.

Peut être que le personnage que tu évoques est heureux car il a atteint les buts qu'il s'était fixé.

Ce qui me dérange c'est que la philosophie ne répond presque jamais aux questions que l'on peut se poser, ou alors elle répond avec d'autres questions. Et je pense pas que la philosophie ait changé ma vie.

Sinon sur la maturité ; j'estime qu'on est sur Terre pour une vie agréable (nouveau concept ? Oo) et tant que je peux avoir le moins de responsabilité et de soucis, je préfère éviter d'être mature.

Why so serious ?

Nix a écrit :la philosophie ne répond presque jamais aux questions que l'on peut se poser

Oh, la vilaine philosophie.Bouh, la méchante !

Sinon pour ce qui est de la maturité ... trouve un but à ta vie, tu verras c'est ubercool.

Rapport ?

Sinon, la philosophie se targue de répondre aux questions de la vie, c'est pour ça que je dis ça.

Pour moi la philosophie c'est l'amour de la sagesse, comme le sens étymologique du mot "philosophie", et "sagesse" ça signifierait que l'on mette en avant la préoccupation de ce qui est juste et vrai avant notre intérêt personnel.
C'est extrêmement compliqué puisqu'on est très orgueilleux par nature...
Souvent on croit faire preuve d'altruisme alors qu'en réalité sous des apparences trompeuses, qu'on se fabrique pratiquement par instincts, c'était encore notre "intérêt personnel" qui nous guidait dans nos choix, pensées et actes.
Ma définition de la philosophie n'a pas grand chose à voir avec ce que l'on rencontre souvent : des gens qui se donnent eux même le titre de "philosophe" (par exemple pour vendre des livres ou des idées).
Le grand ennemi du philosophe est le poète, car le poète peut aller là où le philosophe ne peut pas aller, et inversement...
Mais les deux sont soumis au langage, même si l'un l'utilise dans le sens opposé de l'autre, ils ont besoin du langage pour pouvoir...le dépasser.
Ils ont donc le même but ultime : trouver la vérité derrière le langage, mais ils utilisent deux chemins différents.

Taeko a écrit :êter mature n'est pas un cap mais une quète d'une vie à mon avis. Simplement il y a des palliers, et en terminale (et non à 16 ans, ca change tout, je suis aussi bien placé que toi pour le dire) on estime en France que les adolescents peuvent être suffisament matures pour comprendre l'intérêt de la philosophie. Je vois bien que dans ma classe les personnes ayant franchi ce pallier sont peu, mais à partir du moment ou la matière touche au moins une personne, elle est utile.

Être utile à une personne ne lui donne pas la légitimité d'être inclue dans le programme. Je te laisse imaginer les quelques soucis qu'on aurait sinon... Personnellement, si j'avais été dans ta classe tu m'aurais sans doute classé parmi les immatures qui ne comprennent pas l'intérêt de la philosophie étant donné que je faisais tout sauf de la philo pendant le cours. Néanmoins je pense que je ne négligeais absolument pas l'intérêt de la philo, je lui trouvais en tout cas l'intérêt d'amener à une possible réflexion profonde, ce qui est à mon sens déjà amplement suffisant pour justifier sa place dans le programme. Seulement, comme je n'aime pas faire les choses à moitié et comme je jugeais mon potentiel trop faible, j'ai préféré ne même pas m'essayer à philosopher. C'est un peu comme commencer le snowboard quand on sait déjà skier, on n'a pas envie.

Ou apprendre le PS de l'autre main.

Je vois ce que tu veux dire, mais ça ressemble un peu à de la flemme ^^