Je commence par celui sur lequel j'ai surement passé le plus de temps, et aussi celui dont je suis le plus fier.
De long jours d'écriture, des centaines de retouche, des mois de travail.
Dune Inspiration
Une écharpe de haine grise s'élève de ce champ là,
Un homme à ses regrets contemple les restes
De ce glorieux triomphe érigé au combat
A la guerre sans raison, à la passion sans geste.
Et les mains déformées qui s'accrochent à des rêves
De ces corps malmenés au parterre de la grève,
Mosaïque de sang, métal crispé, d'espoirs
Dans la mort malgré eux, désirs de victoire.
Et le poète choqué qui admire le tableau
Tombé sous ses errances et le frappent les maux,
La bêtise de l'homme sous sa gloire, des mots.
Il pleure sur cette mort des étoiles de larmes,
Rescapés de lumière qui tombent, sang de l'âme
Offrande à la mort. Car il regrette ces flammes.
Au milieu des décombres de ce champ de ruines
La Mort victorieuse sème son entêtant parfum
Le poète se meurt et sa tristesse culmine
Quand il n'a que l'ultime pour unique dessein
Un tableau dessiné à la gloire du sang
Les pinceaux de son âme ont d'autres couleurs
Il se doit de décrire, d'esquisser l'indécent
Du carnage qu'il admire, irisé de douleur.
Au seuil du palais, nécrophile attesté,
Paroxysme de la haine que l'homme puisse éprouver,
Et s'entretue enfin pour l'unique silence,
La paix des âmes, du sang sans rêves, arborescences.
Il est là, pieds aux sols et le coeur aux lèvres
Contemplant le désastre et l'horreur qui soulève
Son désespoir, sa peine et enfin sa tristesse,
Son pardon et son don à ces chairs qui naissent.
Il est campé au seuil, n'osant franchir le pas
Qui sépare sa guerre des natures et leurs joies,
Il est campé au fond de son isolement las,
Se replie sur lui-même, l'enfant blessé est là.
Sa main repue lache l'épée qui a trop bu
Dans un son métallique de perte et de refus,
De refus d'accepter une telle réalité:
Le viol et le sang... Jeu de l'humanité.
Il s'accoure en gamin vers les touffes vertes et tendres
S'envole de ce palais, de l'autel descendre
Vers un inconito, une honte de meurtres,
Une peur des siens, le lourd fardeau d'un pleutre.
Mais de cette guerre, il n'est qu'un vague pion,
Vague soldat ordonné de monter sur le front,
De la chevalerie, héroïque dans la mort,
De la camaraderie condamnée à son sort.
Et il arrive enfin à ces arbres, ces hôtes,
Il demeura caché parmis les animeaux,
Parmi feuilles et racines, abandonnant les autres
A leur stupidité...il mourra de sanglots.
Il mourra de sanglots de n'avoir pu absoudre
Sur l'autel de la Haine, l'éclatante vérité
Aveuglé de souffrance, il ne peut se résoudre
A clamer et répandre ses rêves damnés
Le soleil rougeoyant brûlera son corps
Et son âme innocente enfin libérée
Délaissera ce monde pourissant de remords
Pour rejoindre les volutes de l'amour éthéré
La Nature bienveillante couvrira le carnage
D'un manteau de verdure, de perles de rosée
La bataille sanglante se muera en mirage
S'effacera doucement l'inhumanité...
Et son corps enterré en l'amour de la terre
Elle qui saigne et qui coule de sa force notre enfer
Celui que l'humain, aux soixante dix-sept supplices
Impose en son remord, assassiné de vices.
Mais le sublime soleil de cette haine qui flambe
Assomme le pauvre homme sous son feu et ses membres
Brûlent de ne pas se couvrir d'une rose
Et pétales soyeux pour mieux cacher cette chose.
Il ira se pendre à la corde de ses rêves
Pour mourir doucement au coussin de sa sève
Qui bouillonera sans fin, qui fera de son lit
Un cauchemard d'azur...peut être au finit...
Et au creux de la plaine, le combat inhumain
Battra la coupe pleine dans les effluves de sang
Tous ces pantins de chair et leurs espoirs vains
Continueront de croire qu'ils sont omnipottents
A la corde de ses rêves, ses larmes évaporées
En cristaux d'amertume, joyaux de pureté
Nourriront la terre violée et meurtrie
Par les vices de l'homme et ses infamies...
Ma plume fatiguée elle aussi se tarit
J'implore le pardon de ton âme fébrile
Oh Frère adoré, viens m'aider je t'en prie
Continuer ce poème par ta pensée agile!
Sans quoi notre chef-d'oeuvre se mourra dans l'Oubli
Dans les bas-fonds d'un site grouillant d'enfantillages
La saine fraternité qui sans faille nous unit
Vaincra-t-elle les tourments de ce funeste présage?
Surestime de l'artiste au vi-olon violé
Par l'accordéon de vaines mortalités
J'ai touché ton parfum qui m'a bouleversé
Et je demeure quoi? Humain contreversé.
L'ignorance délaissée de l'air qui s'affaisse
Sur les structures brisées d'une unique caresse
Qui frissone à l'âme de l'instrument, seulement
D'une mélancolie douce sur l'entêtement.
Et petite soeur, petite âme fragile
Tu sur estime ma plume, tu te crois malagile
Alors que je ne suis que complexe de pensées
Alors que tu es complexe d'humanité.
Au sexe du prophète qui annonce sa voie
Sur l'excès de richesse de la terre qui se boit,
Qui se boit sans pudeur les perles et les larmes
De la femme de cet homme, qui lui vit pour ses armes.
Et au creux de la plaine, le combat inhumain
Battra la coupe pleine en effluves de sang
Et au creux de ma paume, la danse des humains
Se termine, mascarade de ceux qui meurent enfants.
Et seule l'apothèose de la poésie
Se termine en une rose, se termine mélodie
Du coeur, de l'âme, esprit, ceux que disent ces bêtes
Qui se croient fols de sages, qui se croient seulement être.
Au souffle d'une bulle qui emplit un pétale
Sur l'épine de la fleur qui éclot en dédales
Et clopine de clochettes qui carillonnent câlines
L'humeur d'une prunelle qui psamonie, féline.
La prunelle de ces yeux effrayés de bonheur
Où fleurissent les larmes d'une ivresse inconnue
Qui le bercent et le portent loin des sombres heures
Dans l'écrin d'un espoir qu'il croyait perdu
Le poème se termine dans le non-sens qui règne
Dans les méandres tortueuses d'une conscience éveillée
Par le sceau de tes maux, je me suis sacrée Reine
Et je cueille le bouquet de tes rêves fânés
Je les chéri, les cajole, les couvre de douceur
Et les pétales meurtris délaissent la douleur
Ils clopinent de clochettes, carillonnent en choeur
Chantant le renouveau du poète qui se meurt
Il se lève et se ressource à la fontaine sacrée
Et porte à ses lèvres le nectar de jouvence
Il se grise et s'ennivre jusqu'à satieté
La poésie d'un rêve empreint d'innocence...
Et je brise tes bras qui te veulent m'embrasser
Et je maudis tes lois qui d'amour couronnée
Je parjure l'enfant qui est fidèle à ceux
Qui le blessent et le sang coule de ses aveux.
Je te ricane au nez, petite humaine faible
Mais je t'aime quand même dans tes rêves célèbres
A un tissu de haine, à une fibre de rang
Digne du plus monstreux, digne d'un safran.
Tu ne comprend pas... Tu ne comprends rien...
Octroie-toi une entrée pour l'enfer des chiens.
Tu ne me comprend plus, tu es toute perdue.
Dégage, fuis et cours ce poème qui mue.
Je lève mon étendard dans le brouillard épais
Me protégeant de l'orage, cette pluie de lames
Qui n'atteignent mon âme, je n'abdique jamais
Face à la violence d'une souffrance qui condamne
Mes rêves célébrés à un tissu de haine
N'en restent pas moins habiles mirages
Et si je dois rejoindre les abysses inhumaines
C'est le coeur léger, et la conscience sage...
Dans les soubresauts du poème qui se mue
Je brûle au flambeau ses chairs agiles
Car tu restes fidèle à tes sombres vertus
La conduite implacable du serment Alendil
Ô petite âme damnée qui parle d'un joyau
Couronné de violence, de sang, or et drapeaux
Qui annoncent une splendeur, une puissance infinie
Hors de portée des hommes par leurs faiblesses d'ici.
Le serment Alendil, un pacte trop sacré,
Le serment d'une vie, vie d'inhumanité,
Confondant sentiments avec démengeaison,
Confondant tes principes comme une rixe au poison.
Que des apocalypses enflammées par la haine
S'abattent sur ton coeur, au surcroit trop malsaine
Que des rafales d'amour troublent tes horizons,
Oeuvres pour le supplice sans forme de pardon.
Ô âme perdue qui croit saisir la griffe
D'un monstre mais d'un ange, d'une créature d'if
Sans pitié mais sans coeur, sans règne et sans couronne
Tu ne tiens que du vent car seul l'écho raisonne.
Tu crois courir devant mais tu pleure derrière
Tu crois pendre le rêve mais tu souille le frère
Et tu imagines qu'en un humble humain
Se cache le trésor de mille lendemains.
L'étendard du massacre se déploie lentement
Dans les bras d'un colosse qui son armée étend
Sur une terre blanche, une terre égarée
Où s'écoule fatelement sa puissante armée.
Et des colonnes de larmes s'élevent vers le ciel,
L'amour est massacré et les alliances pillées,
L'enfant est sacrifié sur un quelconque miel
Sur de vagues soleils éteints sous la pitié.
Et je cris de mon rire le serment Alendil
Qui s'abbat sur la plaie que j'ai su condamner
Et je maudis le fou, le coeur malagile
Qui défie cette puissance qu'il ne connait jamais.
Cette puissance dont il défie quiconque d'approcher
Sous peine de subir l'orage destructeur
Qui soufflera l'empreinte de ta vie de papier
Laissant place à la haine, vengeance et rancoeur
Mais mon âme damnée persiste et signe
A comprendre les vertus d'un tel serment
Et si l'on me juge de cette quête indigne
Je mènerai le combat jusqu'à l'épuisement
Car mon innocence masque mes talents
Je me plais à me taire et à observer
Mes semblables se débattent inutilement
Empêtrés dans le flot de leur réalité
Alors je peux saisir les effluves de pensées
Qui protègent ton âme, l'entourent et la drapent
Mais je ne peux comprendre le rêve esquissé
Quand le secret des nuances sans cesse m'échappe...
Dans les ports sans voiles, quelques déchets virils
Traînent leurs étoiles à leurs rêves infantiles
Et de ceux ci partagent une lumière perdue
Au coin d'un vieux foyer empli de braises nues.
Et tu devines ici un trésor sans limite
Hermès d'une merveille, incantation d'un mythe.
Tu t'agaces, t'avances et te recules, tu fuis
Et attirée encore par cette splendeur de nuit.
Testant tous tes atouts, récompensée d'échecs,
Tu essaies mille feintes pour comprendre la quête,
Ce rayonnement intense ; joyau du désespoir,
Te focalise à lui, te plongeant dans le noir.
Les vagues lèchent doucement les chateaux prétentieux:
Sable et rêves d'enfants qui s'écroulent peu à peu.
L'homme saigne tranquillement les espoirs de toute vie
Et jamais l'Alendil ne saurait être compris.
2Eme partie
Au crépuscule des soirs les espoirs mirages
Ensommeillent les hommes et souillent leurs rêves
Enchaînés dans la grotte de leurs désirs sauvages
Domination d'un monde dont ils ne sont qu'élèves
L'Alendil serait-il là pour ouvrir la voie?
Platon des temps modernes, libéré de ces chaines
Il dénonce l'hérésie et condamne au trépas
Ceux qui restent les esclaves d'une condition humaine
Mais continuons de glorifier l'ignorance
Entourons-nous de bonheurs factices
Fermons les yeux sur la réelle souffrance
Et entassons-nous au bord du précipice
Dénués de ses chaines, face à ses rêves impurs
L'homme saigne alors les espoirs de toute vie
Entends-tu s'amplifier son sanglant murmure?
Le doute ancestral qui sangle son esprit...
Au crépuscule du jour, s'enterrent les blessures
L'homme se pare à nouveau de son mielleux sourire
Puisque les siens arborent la même parure
Pas la peine de lutter, continuons à fuir...
Mais au combien un jour le métal damné
lachera l'Alendil sur ce monde vendu?
Quels cors sonneront l'assaut d'un cavalier
au Goliath du mensonge, au géant des pendus?
Au loin, sur la plus haute des hautes montagnes,
au plus profond des plus lointaines campagnes
dans le ventre surélevé caché au sein de tout
est monté une prison, le palais du dessous.
Une seule salle panachée de flammes et de haine,
un seul autel arborant des runes et des veines,
veines de la Terre qui emprisonnent par mille
une lumière trop sombre pour être faucille.
Et les cris déchirant que pousse cette lumière
qui encadre un corps emprisonné du fer,
considéré comme monstre par l'humaine condition
et se débat sans peur.Détruit comme un démon.
Mais viendra le temps où son seul serviteur
qu'il a su formé viendra toucher son coeur
et arracher la pierre qui l'emprisonne ici
le retient inactif contre l'humain maudit.
Mais que se cachent ces hommes, qu'ils s'entassent dans leurs grottes
qu'ils remettent leurs peaux de bêtes, contre leurs rêves se frottent.
l'humaine condition bientot sera blessée
par un homme désavoué, par un géni blessé.
Nul Platon je suis, seulement aux yeux ouverts
sur cette hypocrisie, sur ces corps trops fiers
ces codes et ces mirages qui dictent l'esthétique
sans penser au courage, considèrent l'étique.
Et je hurle ma haine depuis cette prison
qui me couvre de châine, lumière et déraison
car bientot, ô bientot, j'embraserai les ciels
d'un espoir, de la Vie, la vérité...micelles...
Mais que se passera-t-il s'il reste prisonnier ?
Si l'espoir du rêve intensément nourri
Se meurt face au silence des hommes entêtés
S'écrase sur un monde déjà anéanti ?
Et si l'Alendil ne saurait être compris
Comment gagnera-t-il la confiance d'une vie
Sans user de ses charmes, sans user du mépris
Sans incarner cette Haine qu'il exècre et renie ?
L'hypocrisie qui règne, profondément ancrée
Se joue du libre-arbitre, l'abstraite liberté
L'homme est né pour penser ce qu'on va lui dicter
Où trouver la force quand tout est déjà joué...
Je te dis « c'est ainsi », tu hurles à la lâcheté
Je me dis affranchie, tu affutes tes armes
Puis tu abats ta lame sur mes vices présentés
En offrande..qu'importe, la vie m'a déjà tuée
Je m'habille d'ironie pour contrer la haine
Je hurle en silence le mépris que m'inspire
Les sauvages qui m'étranglent et m'entourent de leurs chaînes
Au plus pur, au plus vrai, moi, malgré tout j'aspire
Alors..je vénère ma candeur quand la Lune s'éveille
Car mes larmes pour elle ne sont ni jouées, ni fières
Je pleure la pureté, sa force m'ensorcelle
Face à tant de puissance, je ne suis que poussière
Pourquoi cette référence à l'astre lunaire ?
Me demanderas-tu d'un air circonspect !
Ne fais-tu donc pas appel aux forces primaires
Pour nourrir et couver ton étrange secret..
Et quand bien même ! les Eléments me fascinent
C'est la seule liberté qu'on ne me prendra
Alors modelez-moi ! car ma conscience ultime
Saura toujours retrouver le chemin de l'émoi.
Il est tant de regret que tes larmes abbatent
sur le souffle rauque de l'homme et se renacle
la fierté d'un oubli, la fierté d'un passé
enrubané de haine, assoiffé de décès.
Je te plains, petite fille, qui ôde à la Lune
tu ne sais que de peu l'orignie de ma plume
tantôt dague ou encrée par les soupirs, exume
de ces vagues idées qui ontr tracé leurs runes.
J'affute au toujours ma rancoeurs et mes dons
pour abbatre de ci le si de ta passion
et soutenir de là, la voix qui te survie
qui t'entoure, te disgrace en un mot qui t'emplis.
Et à la Lune douce qui coule sa lumière
sur des cascades nacrées et des coeurs perdus
au doux scintillement de ceux qui desesperent
et s'enroulent par deux sans complexe aux nues.
Mais tout ça l'Alendil le sait et le comprend
l'homme n'a pas sa force, il n'est qu'envoutement
dont tu es la victime, dont tu es le secret:
l'Alendil te protège et de ceci tu tais.
Il n'est nulle Pierre-Monde qui n'encombre le temps
ou conserve l'état comme un drôle d'enfant
à jouer le pitre, lices d'illusions conservées
contre cette foutue et dire réalité.
Te modeler? Sois sans crainte, la mort le fera
et tu expireras au repos de tes lois
au calme de ta franchise, a l'abandon de toi
et demeure suspecte si d'ici rien ne joie.
Et tout ça tu le sais et tu le comprends
Plus besoin de chercher le pourquoi du comment
Mais tu t'entoures d'obscurs secrets drapés
Qui scellent l'irréel de nos destins croisés
Tu affutes ta rancœur sur un monde en sommeil
Tu juges, tu condamnes sans pitié sans pardon
Et si je suis vistime de ce qui m'ensorcelle
Comment exorciser cette traître malédiction ?!
Puisque je n'ai le droit d'approcher la Conscience
Libérée du mirage qui travestit mes rêves
Je suis donc ballotée dans une mer d'ignorance
Ne trouvant le rpos qu'en m'échouant sur la grêve..
L'Alendil est perçu comme un être sans cœur
Qui se plait à duper, tromper et séduire
N'agissant que dans son sens, se riant des douleurs
Traversant les colères sans jamais les subir
Alors pourquoi serai-je sous sa protection ?
Moi la petite âme qui scintille de questions
Qui fatigue et agace le complexe Alendil
Par ma lutte acharnée à percer le subtil ?
Et toutes ces questions récompensées de silences
Un poème dont les rimes vainement dessinées
S'éteindront sous le joug d'une parfaite ignorance
Et ne resteront traces que pour la postérité
que tu sois maudite à périr de l'ultime
l'alendil se retire agacé de ces rimes.
Je me heurte de nouveau à ta déraison
Le poison en excès de ta plume acérée
Ton venin recraché sans ultime rémission
Sans saisir le sens de mes rimes apposées
La musique du poème aux violons discordants
Sur le rythme de tes mots, j'orchestre mes faiblesses
Ton mépris je m'en délecte quand tu hurles le chant
Et j'abuse du refrain de tes cinglantes prouesses
Je te cernes que peu mais me comprends que trop
Accords de ma franchise quand tu mènes le tempo
Cette étrange maitrise n'est pas de tout repos
Quand tu souffles les notes d'une colère crescendo
tu ne comprend donc pas le poéte maudit
que je suis en ces vers, que je perdure ici,
tu n'achéves que pirouette et tu te crois bel fol
à l'aube de ta mort, déchéance sans école.
je dénigre tes mots qui se veulent vengeurs
où tu menaces de choses qui ne désignent l'erreur
d'un simple violon là abandoné ci bas.
mais petite, tu ne peux pas quitter ce tournoi là.
Je suis fatigué de tes vives sans cervelles
et de tes acrostiches qui s'aimeraient ritournelles
car tu essais au vent de balancer des mots
avec un peu de chances ils auront des appeaux.
Si tu ne comprend rien alors hisse toi ailleurs
dégage le terrain pour d'autres qui labeurent
tu as échoué ta chance, avorté ta lumière
renie ce que tu es et demeure très fiere.
Comment pourrais-je approcher le poète maudit ?
Puisqu'il protège tellement les idées qu'il diffuse
Il ricane et parade derrière son grand mépris
Pour cacher ses faiblesses, belle arme que sa ruse
Je ne renie pas le sens, ni le poids de son âme
Lourd fardeau qui pèse sous sa poigne de fer
Iréelle colère, tout seul il se condamne
A se croire supérieur quand il n'est qu'ordinaire
Tu dénigres mes mots que tu décides vengeurs
Te sens-tu donc blessé pour crier à l'offense ?
Je n'ai jamais jugé tes incessantes humeurs
J'ai compris les raisons de ta folle inconstance
L'Alendil et le poète en constante représentation
Mais lequel des deux reste le plus à plaindre ?
Quand l'un se dit maître de ses émotions
L'autre se contredit à sans cesse vouloir feindre
Ma chance est avortée, je reste dans le tournoi
Le vent de tes mots au réel pouvoir
Se perdent en écho, mais je ne t'en veux pas
Tu restes à mes yeux un frère de désespoir
Tu essaies une ruse, celle de l'accusation.
surpris plus qu'autre chose, je tomber en déception.
Ne comprendrais tu pas ce que je suis sincère?
je me demande là si tu es trop précère.
je ne désire même plus dialoguer contre toi
tes mots et tes palabres s'arrogenisent de foi
je méprise ton erreur, m'étonne de tes sens
et me confond ici de cette arborescence.
je t'ais sûrement bien trop surestimé
et j'ai cru reconnaitre une belle destiné
mais ainsi va le monde tu es mon seul faux pas
et je retire mes billes de ce jeu sans faux soi.
Quel étrange revirement que tu te victimises
Je n'essaie aucune ruse, je pose le constat
Et il faudrait maintenant que je culpabilise
Il est clair que la sincérité ne t'étouffe pas
Tu ne désires même plus dialoguer avec moi
Dialoguer!! Le mot est mûrement réfléchi
Tu imposes tes propos envoûté par ta voix
Où se trouve l'écoute, ou se cache l'empathie?
Et si dans le doute, tu étais vraiment sincère
Tu n'aurais pas usé de telles perfidies
Si être supérieur, c'est n'être que colères
Alors je ne quitterai pour au monde ma vie
Tes billes n'ont vraiment rien d'un jeu d'enfant...
Tu m'as surestimée, présomptueux regret
Excuse moi d'en douter car tes propos violents
Respirent vraiment tout sauf un profond respect
Je ne ruse, ni n'accuse, je pose le constat
Aies au moins l'honnêteté de reconnaître cela
Le dialogue mâture évince la mauvaise foi
Alors sois toi-même au moins cette fois.
Tu es vraiment un drôle de p'tit frère...
De ceci je ne tire aucune satisfaction
J'ai cru quelques temps que tes paroles fières
Délaisseraient, en vain, la domination
Je ne connaîtrai pas la pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit a l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.